Pérec ペレック
Georges Perec (1936-1982), La vie mode d’emploi (1978) L’enfance de Perec a été marquée par la mort de son père au front, puis par la disparition de sa mère déportée à Auschwitz. La littérature est devenue son foyer. Par elle et par ses silences survit ce qui est menacé de disparition. Perec aime le langage et il joue avec lui. L’écriture devient sous sa plume numérologie ou encore « géométrie fantasmatique ». Il a appartenu à partir de 1967 à l’OuLiPo (Ouvroir de littérature potentielle) fondé en 1961 par Raymond Queneau et François Le Lionnais, qui travaillaient à créer des contraintes littéraires, par exemple des contraintes lipogrammatiques. Dans le livre intitulé La disparition (1969), la lettre e, qui est pourtant la plus courante en français, disparaît. Ses livres surgis du vide, déchiffrent monde et mots, reconduisent au vide et disent : « Je me souviens ». Dans La vie mode d’emploi, livre-puzzle, réflexion sur la vie et sur le livre compris comme puzzle, Perec imagine un immeuble « dont la façade aurait été enlevée », et qui serait le lieu d’intersection de cent-sept histoires. Après l’étude du texte, deux sujets étaient proposés : « Décrivez un immeuble » ou « Continuez ce texte ». Références :
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Immeuble 建物
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