Flambeau 31 (2005) |
Revue Annuelle de la Section Française Université des Langues Etrangères, Tokyo (TUFS) |
Comité de Rédaction Yoshinari NISHINAGA, Yoichiro TSURUGA, Akira MIZUBAYASHI, Hisao MATSUURA, François ROUSSEL, Yuji KAWAGUCHI (dir.) Takahiro OGAWA, Asako MURATA |
Section de fran¸ais, Université
des Langues Etrangères, Tokyo 3-11-1 Asahi-cho Fuchu, Tokyo, 183-8534 Japon Tel/Fax 042-330-5240 |
Table des matières | |||
Analyse intonative et énonciative: exemple d'un corpus oral en français | YILMAZ Selim | 1-18 |
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Etudes linguistiques | |||
NAKAO Kazumi | 19-33 |
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KAWASHIMA Koichiro | 34-50 |
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NAKAMURA Takuya | 51-67 |
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Etudes littéraires | |||
OMIYA Shiho | 68-83 |
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L’adjectivation des noms dans la position d’épithète |
Cet article vise à étudier les noms métaphoriques qui sont adjectivés dans la position d’épithète tels que clé (dans un mot-clé) ou pilote (dans un rôle pilote), et qui ne sont pas appelés ‘adjectif’ dans Le Grand Robert de la langue française. Bien que ces noms adjectivés soient sémantiquement équivalents à des adjectifs qualificatifs, ils apportent en réalité une sous-catégorisation, pas une qualification, ce qui fait qu’ils ne sont normalement pas autorisés à la fonction attributive, ni à la détermination par un adverbe. Il n’est pas impossible, comme dans le cas des adjectifs de relation, que ces noms métaphoriques puissent apporter une qualification, mais ceci est beaucoup plus tard qu’une sous-catégorisation, car pour ce type de noms, l’adjectivation commence toujours par une sous-catégorisation, jamais par une qualification. Autrement dit, elle va de l’épithète à l’attribut. Cette contrainte est due à la construction «nom1 +nom2» qui sert toujours à désigner une des sous-catégories de la catégorie désignée par le nom 1. |
Remarques sur la prédication
seconde
Koichiro KAWASHIMA |
Le présent article a pour objet d'analyser, au moyen des notions d'endocentrique et d'exocentrique, les deux types de constructions de la prédication seconde, telles que (1) et (2). Nous parlerons de construction endocentrique lorsqu'un syntagme entier peut remplir une fonction syntaxique dans une phrase. La construction exocentrique, quant à elle, est un type de syntagme qui ne possède pas de telle potentialité. (1) (Il y a) le facteur qui passe! Dans (1) le facteur qui passe forme une construction endocentrique,
et ce livre intéressant dans (2) une construction exocentrique. Il est
à noter qu'un syntagme sujet-prédicat comme (2) et une phrase non-verbale
du type (4) constituent eux aussi une construction exocentrique. Il existe
donc une sorte de similarité entre (2), (3) et (4). Nous en conclurons
que l'interprétation phrastique de la prédication seconde de (2) provient
de sa construction exocentrique. |
Le verbe dire et sa complémentation Relations entre complétive et compléments substantifs Takuya NAKAMURA |
Dans cet article, nous étudions la validité d'une hypothèse de travail
concernant la transformation dite de "nominalisation", dans
le cadre théorique du lexique-grammaire. La nominalisation serait définie
comme une alternance libre d'une complétive et d'un complément substantival
dans un paradigme sémantiquement et syntaxiquement identique. Nous examinons
ici les comportements syntaxiques et la sémantique de trois formes différentes
de complémentation du verbe dire (Qu P/N/QI (interrogative indirecte)).
Les exemples typiques sont les suivants : |